Chaque année, en date du 21 septembre, se déroule la Journée Mondiale contre la maladie d’Alzheimer.
L’occasion de se sensibiliser et, surtout, de s’informer sur cette maladie qui est en passe de devenir une véritable pandémie.
Les chiffres sont éloquents avec 37.5 millions d’individus dans le monde qui souffrent de démence, selon l’Organisation Mondiale de la santé.
Et seront deux fois plus nombreux en 2030.
Son incidence ne cesse d’augmenter et les conséquences deviennent dramatiques. Des sujets de plus en plus jeunes sont diagnostiqués en « dégénérescence ou sénilité précoce ».
Que pouvons-nous faire afin d’aider à enrayer la progression de la maladie ? Quels sont les enjeux en matière d’apports nutritionnels ?
Une alimentation anti-inflammatoire à dominante végétale, riche en fibres, bonnes graisses (oméga-3) et en polyphénols apparaît comme la base afin de réduire l’intensité des corrosions destructrices sur nos neurones.
Sur la piste des graisses
Le cerveau est l’organe le plus riche en lipides. Il ne représente que 2% de la masse totale du corps, cependant il renferme 25% du cholestérol total. En d’autres termes c’est un grand consommateur de bonnes graisses. Sans cela, pas de bonne communication entre nos neurones. Ce sont les acides gras essentiels, plus particulièrement les oméga-3 qui assurent cette plasticité neuronale.
Un apport en EPA et DHA est indispensable au bon fonctionnement de notre cerveau.
Le cholestérol est utilisé par notre cerveau comme une sorte d’isolant, comme échafaudage pour réseaux de neurones, support aux messagers chimiques et, plus particulièrement, comme support à la communication entre cellules nerveuses.
Une autre action, plus méconnue du cholestérol, c’est d’obliger les lipoprotéines contenues dans les membranes des cellules à adopter une configuration en pelote, de telles manières que les acides gras sont protégés des dégâts de l’oxydation (les neurones étant en permanence exposés à des oxydants).
On peut imaginer que le cholestérol joue un rôle protecteur du vieillissement prématuré de nos neurones.
En cas d’Alzheimer, il semble qu’il y ait un véritable déséquilibre au niveau du taux de cholestérol et des triglycérides dans le liquide céphalo-rachidien.
DÉCOUVREZ NOTRE SÉLECTION :
Alliés de la mémoire
Prévenir la maladie d’Alzheimer, c’est également compléter l’alimentation avec des nutriments efficaces, insuffisamment apportés par l’alimentation.
Notamment le zinc, minéral le plus important pour le cerveau et est neuroprotecteur.
Lorsqu’il est associé au sélénium, vitamines B, taurine, magnésium et surtout des plantes neuroprotectrices comme le Bacopa, la Centella, c’est une synergie idéale pour soutenir la vigilance, la mémoire et la concentration.
Un complexe antioxydant comprenant des polyphénols variés, de la vitamine C, de vitamine E sont indispensables pour protéger le cholestérol/les graisses cérébrales de l’oxydation et ralentir la dégradation des neurones.
Et enfin, en cas de tabagisme, troubles de la cholestérolémie, foie gras et grosse fatigue, le coenzyme Q10 est un neuroprotecteur qui booste l’énergie dans le cerveau.
DÉCOUVREZ NOTRE SÉLECTION :
Les suggestions évoquées sont indiquées à titre préventif pour leur action adaptative et immunitaire.
Il est important de collaborer avec le médecin traitant.