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Huile de bourrache vs huile d’onagre

Quelles différences et quels bienfaits ?

 

Souvent associées dans les compléments destinés à la santé hormonale ou à la beauté de la peau, l’huile d’onagre et l’huile de bourrache sont pourtant deux alliées bien distinctes.

 

Toutes deux sources végétales d’oméga-6, et plus particulièrement d’acide gamma-linolénique (GLA) aux propriétés anti-inflammatoires, elles contribuent au bon fonctionnement hormonal, à l’élasticité de la peau et à la régulation des réactions inflammatoires.

 

Cependant, leurs profils lipidiques spécifiques et leurs indications ciblées méritent d’être mieux connus afin de tirer pleinement parti de leurs bienfaits respectifs.

Onagre : la régulatrice hormonale douce

Obtenue par pression à froid des graines de l’Oenothera biennis, plante originaire d’Amérique du Nord.

Composition :

  • Environ 70 à 75 % d’acide linoléique (oméga-6).
  • Environ 8 à 10 % d’acide gamma-linolénique (GLA), un dérivé de l’oméga-6 aux propriétés anti-inflammatoires.

Vertus principales :

  • Régule le cycle menstruel et peut soulager les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM) : seins sensibles, irritabilité, douleurs abdominales.
  • Soutient la peau sèche ou atopique (eczéma, dermatite).
  • Aide à moduler les déséquilibres hormonaux en douceur, notamment en périménopause.

L’huile d’onagre est souvent recommandée comme équilibrante hormonale, en particulier chez les femmes.

Bourrache : le concentré anti-âge et anti-inflammatoire

Extraite des graines de Borago officinalis, une plante originaire d’Europe et d’Asie occidentale.

Composition :

  • Environ 38 à 42 % d’acide linoléique (oméga-6).
  • Teneur exceptionnelle en acide gamma-linolénique (GLA) : jusqu’à 20 à 24 %, soit 2 à 3 fois plus que l’onagre.

Vertus principales :

  • Renforce la souplesse, l’élasticité et l’hydratation de la peau.
  • Particulièrement utile en cas de peau mature, sèche, dévitalisée ou exposée au stress oxydatif.
  • Propriétés anti-inflammatoires marquées, notamment pour soulager les douleurs articulaires légères, les inflammations cutanées et les troubles liés au vieillissement cellulaire.
  • Peut également soutenir les femmes en ménopause ou post-ménopause.

L’huile de bourrache est plus puissante pour lutter contre les signes visibles du vieillissement et les états inflammatoires chroniques grâce à sa richesse exceptionnelle en GLA.

Pourquoi le GLA est-il si précieux ?

Le GLA (acide gamma-linolénique) est un acide gras oméga-6 rare mais essentiel, transformé dans l’organisme en prostaglandines de type 1, aux effets anti-inflammatoires, immunomodulateurs et hormonorégulateurs.

 

Contrairement aux oméga-6 pro-inflammatoires issus des huiles industrielles (acide arachidonique), le GLA agit en faveur d’un meilleur équilibre inflammatoire.

 

Certaines personnes ne convertissent pas efficacement l’acide linoléique en GLA (en particulier avec l’âge, en cas de stress, de diabète ou de carences en nutriments), ce qui rend l’apport direct via l’onagre ou la bourrache particulièrement utile.


Synergie possible

 

Il est tout à fait possible d’utiliser les deux huiles en synergie, ensemble ou en alternance, pour bénéficier à la fois de la douceur régulatrice de l’onagre et de la puissance restructurante de la bourrache.


 

Dans quels cas envisager une cure ?

Les huiles de bourrache et d’onagre offrent une réponse naturelle et ciblée à de nombreux déséquilibres féminins, cutanés, émotionnels et métaboliques.

 

En phyto-naturopathie, elles sont principalement utilisées pour soulager :

  • L’eczéma, l’acné et psoriasis ;
  • Le vieillissement de la peau, peau sèche, squameuse et gercée ;
  • Le syndrome prémenstruel, rétention d’eau, règles douloureuse, sautes d’humeur, seins douloureux liés ou fibrokystiques ;
  • L’asthme, rhume des foins et allergies aux acariens ;
  • TDAH, TDA ainsi que dépression (surtout en combinaison avec les acides gras oméga -3) ;
  • Le syndrome des yeux secs ;
  • L’ostéoporose, cheveux et ongles cassants ;
  • Comme soutient en cas de maladies auto-immunes, d’inflammation des nerfs diabétiques et fatigue chronique ;
  • Et en prévention des maladies cardiovasculaires.

Il est recommandé de les consommer pendant les repas pour une meilleure assimilation.

Demander un avis médical en cas de traitement anticoagulant, troubles hormonaux particuliers ou pathologies chroniques.

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