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La ménopause est un phénomène biologique naturel qui annonce la fin du cycle de conception d’une femme.
Ce changement hormonal implique une série de bouleversements physiologiques : la diminution progressive des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérones), l’arrêt de l’ovulation et par conséquence l’arrêt des règles.

 

Comme tout bouleversement, il peut se passer sans encombre, ou provoquer des désagréments plus ou moins dérangeants, voire parfois désagréables.

 

Quel que soit l’âge, une approche intégrative peut aider à faire face aux déséquilibres et changements hormonaux.

 

Vivre cette grande étape dans la gêne n’est pas une fatalité et des solutions naturelles existent !

À quelles étapes s’attendre ?

La ménopause est le plus souvent précédée par une période de transition de 2 à 4 ans : au cours de cette phase dite de périménopause, les règles peuvent devenir irrégulières et différents troubles fonctionnels peuvent apparaître, notamment : seins douloureux, irritabilité, troubles du sommeil, … d’intensité variable dans le temps.

 

Pendant ces années qui précèdent la ménopause, la production d’œstrogènes et de progestérone devient fluctuante, et les règles et l’ovulation s’espacent.

 

Par la suite, la ménopause désigne la période qui suit les dernières règles
(après 1 an d’arrêt complet).

 

Si la ménopause n’est pas une maladie, la carence en œstrogènes qui lui est associée peut se manifester par des symptômes qui affectent parfois
la qualité de vie des femmes :

  • Troubles de l’humeur
  • Bouffées de chaleur
  • Insomnie
  • Maux de tête
  • Sensation de grande fatigue
  • Prise de poids
  • Douleurs articulaires
  • Troubles urinaires
  • Sécheresse vaginale

Les alliés

Afin de s’aider à passer ce cap sereinement la phyto- et la gemmothérapie peuvent devenir des alliés intéressants.

 

  • Le houblon: Réputé pour ses propriétés calmantes/apaisantes sur le système nerveux et pour son action qualifiée de « œstrogen-like ».
  • Le yam : Plante riche en diosgénine et en dioscine, elle peut s’avérer utile pour supporter les signes tels que les bouffées de chaleur, la sudation, la nervosité et l’irritabilité.
  • Le trèfle rouge : On lui attribue des qualités thérapeutiques très appréciées pour les femmes. Avec entre-autres, des vertus phytohormones (via des isoflavones) stimulant l’action œstrogénique des hormones féminines.
  • Pommier jeunes pousses : En tant que régulateur hormonal, il harmonise par son action progestérone-like. C’est aussi un protecteur cérébral, qui apaise et calme.
  • Framboisier jeunes pousses : Il semble agir au niveau de l’axe hypothalamus/hypophyse/gonades. Il stimule la production d’œstrogènes et de progestérone en fonction des besoins de la personne (troubles nerveux, bouffées de chaleur, rétention d’eau …).

 

Une belle façon d’accompagner la transition hormonale en douceur et naturellement.


Les plantes phyto-hormonales kesako ?

Les phytohormones sont des molécules naturellement présentes dans les végétaux (elles régulent la croissance et la différenciation des plantes). Ce sont des composés végétaux dont la structure rappelle celle des hormones sexuelles féminines. Via leur structure proche, elles miment les hormones présentes dans le corps humain.

 

Par exemple, les phytoestrogènes sont capables de se lier aux mêmes récepteurs que les œstrogènes humains.

Cela peut constituer une piste afin de contrer les symptômes dû à leur absence lors de désagréments durant la période de ménopause.

 

Par principe de précaution, la prise de phytohormones est donc déconseillée aux femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancers du sein.


 

Le foie – un organe à choyer ?

Un grand oui ! Nos hormones jouent un rôle clé tout au long de notre vie.
Elles interviennent aussi bien dans la croissance, la sexualité, la reproduction, le métabolisme, le développement des muscles et des os, l’humeur, le sommeil, etc.

 

Le foie intervient dans l’élimination des hormones et notamment des œstrogènes.
Il participe donc à l’équilibre hormonal avec une bonne balance œstrogènes/progestérone.

 

Un foie fatigué/surmené aura plus de mal à effectuer son travail d’élimination, créant ainsi un déséquilibre plus prononcé.

Préserver son capital osseux

De la puberté à la ménopause, les œstrogènes produits par l’organisme des femmes jouent un rôle clé dans la fonction reproductive, mais aussi dans tous les tissus du corps humain. Ils agissent notamment sur : le système cardio-vasculaire, le tissu osseux ou encore le bon fonctionnement cognitif.

 

C’est dans cette optique que la période de ménopause s’associe à l’importance de bien préserver son capital osseux !

 

En plus détaillé : les œstrogènes participent à la préservation de la densité minérale des os et de leur structure, en limitant la résorption osseuse (dégradation) et en favorisant la formation de tissu osseux par les ostéoblastes.

 

Afin d’éviter les risques d’ostéoporose, il est important d’éviter d’accentuer la perte osseuse : la Vitamine D bien sûr comme premier réflexe, mais aussi une alimentation riche en minéraux, éviter les aliments trop acidifiants, privilégier des sources de chondroïtine, de glucosamine, de collagène ou encore se tourner vers les algues (petits bijoux comme source d’oligo-éléments).


La ménopause entraîne-t-elle des troubles de l’humeur ?

 

VRAI. Cela s’explique par la carence en œstrogène, qui va jouer sur un certain nombre de neuromédiateurs cérébraux et qui vont être responsables de troubles de l’humeur. Ils sont néanmoins très variables et prennent une expression différente d’une femme à l’autre.

Les troubles du sommeil ont-ils tendance à augmenter ?

 

VRAI. La diminution de la production des œstrogènes et de la progestérone peut s’accompagner d’une réduction de la sécrétion de l’hormone du sommeil, la mélatonine.


 

Importance de l’hygiène de vie

Phénomène physiologique et non une pathologie en soit. Mais à l’image d’une maison/un terrain déjà chargé et déséquilibré, un « déménagement » peut tout chambouler.
Cela peut aussi être l’occasion de remettre un peu d’ordre !

 

En sachant que les œstrogènes sont épurées au niveau du foie et éliminées par les intestins via les selles. Il est donc important d’assurer un fonctionnement hépatique et digestif optimal.

 

Quelques pistes : alléger les repas du soir, limitez les aliments acidifiants et inflammatoires tels que les produits laitiers animaux, les desserts trop sucrés, les sodas, le café, le thé, l’alcool, la viande rouge, les céréales blanches/raffinées…

 

Il ne s’agit pas de se priver, mais trouver un juste équilibre !

Une énergie à gagner

La période de la ménopause est une étape importante. L’arrêt de l’activité ovarienne peut permettre à la femme d’occuper un nouveau rôle social.

 

A la cinquantaine, chez les femmes avec enfants (loin du nid), elles doivent parfois se réinventer afin de trouver une « nouvelle » place. Que l’ont soit mère ou pas, cela peut aussi marquer un tournant, des questionnements, un regard sur ce que l’on a déjà vécu.
Mais également un élan vers tout ce que nous pouvons encore accomplir. Se dire que notre corps passe une grande majorité de sa vie à mobiliser énormément d’énergie autour de la conception.

 

Que cela s’inscrive dans un désir ou pas, chaque mois, notre corps déploie toute une séries de phénomènes physiologiques très prenant pour le corps.

L’organisme, une fois libéré de cette « tâche » mensuel peut enfin consacrer son énergie ailleurs !

 

L’étape de la procréation révolue, le cycle se transforme et libère en nous des énergies créatrices qui ouvrent des portes.
Une merveilleuse nouvelle pour entreprendre d’autres choses, s’occuper de soi et avoir plus de liberté.

Les suggestions évoquées sont indiquées à titre préventif pour leur action adaptative et immunitaire.

Il est important de collaborer avec le médecin traitant.