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Journée mondiale de l'obésité

La Journée Mondiale de l’Obésité offre l’occasion de s’informer et se sensibiliser sur la tendance alarmante de l’obésité.

Les chiffres sont interpellants : 764 millions de personnes dans le monde vivent actuellement avec l’obésité et ce nombre devrait atteindre 1 milliard en 2030*.

En Belgique, la situation est également critique, 50% des adultes sont en surpoids et 20% des adultes sont en obésité.

Une approche multifactorielle

Il semble important de se détacher totalement du diktat : « Il suffit de manger moins et bouger plus. »

 

À l’image de la tendance d’émissions chocs américaines où l’on voit des personnes souffrant d’obésité coachées pendant X semaines pour ensuite retourner sur la balance.

 

L’accroche est tentante et donne l’illusion perfide qu’il ne s’agit là que d’une question de volonté. Si la stigmatisation persiste envers les personnes obèses ou en surpoids au sein de la société, les scientifiques qui travaillent sur les causes de cette maladie éminemment complexe découvrent un peu plus chaque jour qu’elle ne relève pas d’un manque de volonté.

 

On le sait à présent, il s’agit d’une maladie influencée par plusieurs facteurs, notamment biologiques, socio-économiques, génétiques, environnementaux et psychologiques.

On estime qu’entre 40 et 70 % des causes de l’obésité sont liées à des facteurs génétiques.

 

Bien que les causes de l’obésité soient complexes, l’obésité peut être prise en charge. Il est important de continuer à chercher la bonne approche adaptée pour chacun.

 

Au-delà de la génétique, si notre génome peut nous prédisposer à devenir obèse, l’environnement est son complice. Dans la littérature, on parle d’environnement obésogène.
Les aliments que l’on ingère et l’activité physique que nous faisons peuvent avoir un effet rétroactif positif sur l’expression de nos gènes.

ZOOM SUR LE SUCRE

Le sucre, un ennemi qui s’invite régulièrement

 

Le sucre ou glucide est présent dans presque tous nos aliments, qu’on le veuille ou non. Le sucre est à la fois indispensable mais également délétère pour notre santé.

 

Les cellules de notre corps ont besoin de sucre sous forme de glucose pour fonctionner. Qu’il s’agisse de pratiquer un sport, de simplement marcher ou encore penser et réfléchir.
Ce qui correspond environ à 40 à 50 % de nos besoins énergétiques journaliers … Mais, aujourd’hui, nous en consommons mal et excessivement !

 

Il se cache partout et s’invite dans notre assiette à la moindre occasion. À l’image d’un invité indésirable qui trouvera la moindre excuse pour revenir encore et encore.
D’ailleurs, qui ne reconnaît pas l’adage « le sucre appelle le sucre ».

 

Lorsque l’on pense au sucre, on imagine immédiatement ce petit cube blanc que l’on ajoute à notre café. En effet, il s’agit bien d’une forme de sucre.
Mais on le retrouve à beaucoup plus grande échelle.

Les méfaits du sucre pour l’organisme

Certains diront : « Je bois mon café sans sucre » ou encore « Je ne mange que très rarement des bonbons ». Mais de quoi parle t’on exactement dans ce cas ?

 

Le sucre s’utilise également pour les biscuits, les céréales, plats préparés, pizza, mayonnaise, conserves, charcuteries, … Son utilisation sert aussi d’exhausteur de goût et de conservateur.
L’industrie du sucre est parfaitement consciente du caractère addictif des aliments sucrés; ça explique en partie pourquoi celles- ci ajoutent du sucre dans toutes les préparations industrielles.

 

Ses effets négatifs sur l’organisme sont nombreux :

  • Il entraîne une augmentation très rapide de la glycémie sanguine et peut favoriser une installation du diabète (résistance à l’insuline).
  • Il perturbe l’équilibre acido-basique et acidifie le corps : le milieu idéal au développement de maladies, d’inflammations et de déminéralisations.
  • Il favorise des pathologies telles que : l’hypertension et le risque de maladies cardiovasculaires.
  • Il impacte le microbiote intestinal en appauvrissant notre flore.
  • La consommation régulière et excessive de sucre perturbe également le système immunitaire.
  • Il favorise le stockage : les apports excédentaires en sucre vont être transformés dans le foie et dans l’ensemble du corps sous forme de graisses.
  • A long terme, le sucre induit également des réactions inflammatoires au niveau neuronal ce qui peut favoriser des maladies neurodégénératives impliquant des pertes de mémoire.

Le sucre, une véritable drogue

Derrière son apparente douceur, le sucre agit comme une « drogue » sur notre cerveau.
Il enclenche des mécanismes de dépendance très proches de ceux de l’alcool ou du tabac. Certains chercheurs soutiennent que les produits sucrés peuvent créer une forme d’addiction, une perspective vivement contestée par l’industrie sucrière.

 

Cette attraction découle de divers mécanismes :

  • Tout d’abord, dès la naissance, nous manifestons une inclination innée pour le goût sucré par rapport au salé, à l’acide et à l’amer.
  • Le deuxième mécanisme est lié à la capacité du sucre à stimuler la production de dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans la réponse à la récompense.
    Il est observé que les aliments transformés, riches en graisses, sucres ajoutés, glucides et sel suscitent davantage de comportements addictifs.
  • Un troisième mécanisme est associé à la capacité du sucre à stimuler l’activité des neurones produisant la sérotonine, notre antidépresseur naturel. La sérotonine régule nos humeurs, notre sommeil, et favorise des pensées positives. C’est pourquoi, lors de moments de tristesse, nous avons tendance à nous tourner vers le chocolat et les aliments sucrés. Une étude de 2016 suggère que la consommation régulière de sucre pourrait graduellement réduire les récepteurs à la dopamine, de manière similaire à l’exposition aux drogues, entraînant des symptômes de sevrage ou même une dépression.
  • Un quatrième mécanisme impliqué est notre réaction au stress. Lorsque nous faisons face à des situations stressantes d’origine émotionnelle, physique ou environnementale, notre corps libère du cortisol, souvent appelé “hormone du stress”. Le cortisol a pour fonction de fournir rapidement de l’énergie au corps pour faire face au stress. Le glucose étant une source d’énergie rapide, nous avons tendance à chercher du sucre, d’autant plus que sa consommation peut déclencher la libération de sérotonine, procurant une sensation de bien-être et de soulagement temporaire du stress.
Privilégier de meilleures sources de glucides :
  • les édulcorants naturels : le sirop d’érable, sucre brut ou intégral (Rapadura, Valdivia), miel cru véritable et brut, le sucre de fleur de coco, le sirop d’agave, …
  • les fruits secs (idéalement réhydratés)
  • les fruits frais (plus ils sont mûrs, plus ils contiennent des sucres rapides)
  • les légumes sucrés (carottes, betteraves, petits pois, poivrons, … )
  • les légumes petits farineux (patates douces, panais, persil tubéreux, topinambours, céleri rave, salsifis, scorsonères, toutes les courges d’automne – potiron, potimarron, butternut, pâtisson, …
  • les légumes grands farineux (pommes de terre, châtaignes, igname, manioc, …)
  • les légumineuses (pois chiches, haricots secs, lentilles, fèves, …)
  • les céréales (idéalement bio)

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Accompagnement glucidique

Petit plus :

 

 

Zoom sur le CHROME :

Le CHROME est un oligoélément important dans le métabolisme des sucres et des lipides. Les aliments les plus riches en chrome tétravalent sont les abats (le foie notamment), les céréales, les levures alimentaires et les oléagineux.
Cet oligo-élément est impliqué dans le métabolisme des macronutriments (protéines, glucides et lipides). En tant que cofacteur de l’insuline, il semble aider à réguler l’utilisation du glucose, évitant les grandes variations de la glycémie, vectrices d’envies de sucre.

 

Les suggestions évoquées sont indiquées à titre préventif pour leur action adaptative et immunitaire.

Il est important de collaborer avec le médecin traitant.