
Née au cœur de la Vendée, il y a 20 ans, les Laboratoires HERBOLISTIQUE bénéficient de toute une tradition de connaissances en herboristerie, transmise sur 3 générations.
À l’image d’un embryon en devenir, le bourgeon offre un concentré de vie qui renferme à la fois les propriétés des fleurs, des fruits, de l’écorce, de la racine et des feuilles.
On y trouve une grande diversité de substances : des acides nucléiques (ADN), des hormones de croissance, des vitamines, des oligoéléments, des minéraux et des antioxydants.
Tout est prêt pour avoir une croissance rapide au printemps.
La macération des bourgeons est pratiquée de différentes façons selon les laboratoires.
Il n’y a pas de standardisation. La qualité des produits dépend de plusieurs facteurs allant de la récolte à la préparation.
La gemmothérapie, du latin “gemmae” signifiant “bourgeon”, se distingue en employant la partie embryonnaire d’un végétal. Les macérats de bourgeons sont alors obtenus en faisant macérer ces tissus embryonnaires dans un mélange eau-alcool-glycérine pendant 21 jours.
La qualité et l’esprit bio
L’ensemble de la gamme gemmothérapie HERBOLISTIQUE est issue de l’agriculture biologique.
Chaque lot est soigneusement vérifié à toutes les étapes de fabrication, tant en interne que par un laboratoire agréé indépendant, pour une qualité maximale et constante.
Toutes les récoltes sont systématiquement recontrôlées pour les substances contaminantes, même si elles sont cultivées biologiquement.

L’utilisation de bourgeons et jeunes pousses frais
Les bourgeons sont récoltés au printemps, un moment clé de leur cycle de développement naturel.
Ils ne sont ni coupés, ni broyés pour ne pas les dénaturer.
Ensuite, ils sont mis en macération dans un mélange d’eau-alcool-glycérine végétale pendant 21 jours.
L’extrait obtenu porte le nom de macérat concentré étant donné qu’il ne subit aucune dilution.

Une préparation rigoureuse
Méthode du Docteur Pol Henry
Les Laboratoires HERBOLISTIQUE applique le protocole du Dr Pol Henry de manière stricte.
Il consiste à faire macérer les tissus embryonnaires végétaux dans 3 solvants :
alcool, eau et glycérine végétale.
On obtient ainsi un macérat glycériné concentré (avec une macération dynamisée).
Chaque solvant joue un rôle particulier sur le plan de l’extraction des principes actifs :
- pour l’eau, il s’agit des dérivés hydrosolubles, des tanins et des sels minéraux,
- pour l’alcool, ce sont les alcaloïdes, les hétérosides et les glycosides,
- pour la glycérine ce sont plutôt les huiles essentielles, les phénols, les éléments liposolubles comme les flavonoïdes et les vitamines.

Une eau dynamisée selon la Méthode Plocher
L’utilisation d’eau dynamisée selon la méthode Plocher permet une absorption maximale des principes actifs pendant la macération.
La dynamisation est un procédé d’activation de l’eau qui reproduit les mouvements que l’eau suit dans la nature.
Ce procédé, mis au point par Roland Plocher il y a plus de 20 ans, rétablit et optimise la qualité de l’eau. Il permet de conserver tous les éléments minéraux de l’eau, de réduire les métaux lourds, polluants et germes.
Résultat ? Cette eau vitalisée, dite biocompatible, permet de mieux véhiculer les constituants actifs des plantes jusqu’aux cellules de l’organisme. Celle-ci renforce l’efficacité de l’élimination des toxines de l’organisme, accélère les échanges intercellulaires et réhydrate les tissus.

Un macérât concentré et non dilué
Comme souligné, le macérât est réalisé avec des bourgeons frais entiers et l‘utilisation des trois solvants : eau, alcool et glycérine.
En effet, l’extraction uniquement par l’eau et la glycérine pose un problème, notamment pour les bourgeons aromatiques car les composés passent mal dans ces solvants.
De plus, ces préparations sont moins stables et se conservent moins bien dans le temps.
Le fait que les extraits gemmothérapeutiques soient préparés avec une solution primaire sans dilution successive offre des avantages très intéressants.
Cette méthode utilise directement le macérât glycériné concentré (macérât mère et non sa dilution D1). Cela signifie que la macération mère est effectuée directement dans la solution finale eau, alcool et glycérine.
Par rapport aux extraits dilués, la dose à administrer est alors 10 fois inférieure.
Mais cela permet également d’extraire une quantité majeure d’actifs des bourgeons ou tissus embryonnaires d’origine, et doter le produit final d’une excellente concentration en principes actifs.
De plus, la quantité d’alcool ingérée est également inférieure, ce qui offre un confort pour les enfants et les femmes enceintes.
La quantité de bourgeons utilisés
Il important de tenir compte du degré d’humidité du bourgeon, de la jeune pousse ou de la radicelle. On calcule le taux d’humidité en déshydratant complétement le matériel végétal frais qui servira pour le processus suivant en se référant au poids sec.
Le calcul des 3 solvants à ajouter se basera donc sur le poids de
la plante sèche.
Les laboratoires HERBOLISTIQUE utilisent les bourgeons frais en calculant l’équivalent en matière sèche (5% en équivalent matière sèche) soit 10 à 17kg de bourgeons frais selon les bourgeons pour 100kg de macérât.
Cette concentration indique la proportion d’éléments actifs présents dans le produit final après évaporation de l’eau, c’est-à-dire lorsque seule la matière sèche est prise en compte.
Par exemple, cela signifie que dans 100g de produit, 5g correspondent aux composés actifs des bourgeons une fois que l’eau a été évaporée.
La concentration se voit à la couleur de l’extrait (souvent cachée à la vue de l’utilisateur puisque le flacon est ambré).
LE BOURGEON, CE PHYTOCOMPLEXE
Une plante médicinale considérée dans son ensemble, y compris le contenu métabolique, constitue un phytocomplexe. Pour ces raisons, les opérations d’extraction doivent viser à préserver l’intégrité structurelle et fonctionnelle de la plante.
Ce n’est que comme cela qu’elle peut exercer son maximum d’activité pharmacologique et thérapeutique.
Les dernières découvertes en matière d’analyse phytochimique et antioxydante des macérats concentrés de bourgeons
La recherche menée à la Faculté de Pharmacie d’Angers montre que les trois solvants eau/alcool/glycérine, recommandés par Pol Henry, produisent plus de 50 métabolites.
Ces métabolites comprennent des métabolites primaires tels que des sucres, des acides organiques associés à la chlorophylle (11%), et des métabolites secondaires contenant des principes actifs tels que des phényléthanoides, des flavonoïdes, des iridoïdes et des terpènes (89%).
La méthode de la pharmacopée (glycérine + alcool uniquement) produit 88,1% de métabolites secondaires, mais ceux-ci sont ensuite dilués 10 fois (finalement 8,8%).
La 2ème méthode, combinant eau et glycérine, produit 41,8% de métabolites secondaires contre respectivement 31,2% et 6% en cas d’extraction à l’alcool et eau/alcool.
Répartition des métabolites des différents extraits.
Métabolites primaires et chlorophylles (graphiques à barres hachurées) ; métabolites secondaires (graphiques à barres pleines).

G = Glycérine W= Water/Eau E = Éthanol
La figure ci-dessous ne montre que les iridoïdes pour lesquels le contenu dépassait 1 mg/g de matière sèche.

G = Glycérine W= Water/Eau E = Éthanol
Contenu en iridoïdes (mg/g de matière sèche) dans les extraits obtenus avec les différents systèmes de solvants
(extrait obtenu avec la glycérine seule n’est pas indiqué car il ne contient aucun iridoïde).
Au total seize iridoïdes ont été identifiés parmi les différents macérats, incluant l’oléuropéine, l’oléurosine, la lucidumoside C, la ligstrosine et l’aglycone d’oléuropéine.
Ce sont les macérats w/e/g, e/g et w/g qui ont montré la meilleure diversité en termes de nombre de métabolites secondaires, avec respectivement 9, 7 et 6 iridoïdes identifiés.
Des rendements plus élevés ont été obtenus avec le solvant des macérats e/g (79 mg/g de matière sèche), e (49 mg/g de matière sèche) et w/e/g (47 mg/g de matière sèche).
Même si la macération e/g permet des rendements plus notables en iridoïdes, il est important de noter que dans la méthode de la pharmacopée, le produit final est dilué 10 fois, donc le rendement est divisé au final par 10.
Sources :
Charpentier, Thomas et al. “A Descriptive Chemical Composition of Concentrated Bud Macerates through an Optimized SPE-HPLC-UV-MS2 Method-Application to Alnus glutinosa, Ribes nigrum, Rosa canina, Rosmarinus officinalis and Tilia
tomentosa.” Plants (Basel, Switzerland) vol. 11,2 144. 6 Jan. 2022
https://www.mdpi.com/2223-7747/11/2/144
- Cette étude a analysé la composition chimique des macérats glycérinés (eau/éthanol/glycérine) des bourgeons suivants : Alnus glutinosa, Ribes nigrum, Rosmarinus officinalis, Rosa canina et Tilia tomentosa. Les résultats ont mis en avant la grande diversité chimique (57 composants chimiques différents identifiés) obtenue par la macération des bourgeons dans les 3 solvants. De plus, ils ont pu mettre en évidence le pouvoir antioxydant supérieur du bourgeon de Rosa canina.
Bréard, D.; Esselin, H.; Bugeia, L.; Boisard, S.; Guilet, D.; Richomme, P.; Le Ray, A.-M.; Ripoll, C. Influence of Maceration Solvent on Chemical Composition of Gemmotherapy Macerates—A Case Study on Olea europaea Young Shoots. Nutraceuticals 2023, 3, 574-590
https://www.mdpi.com/1661-3821/3/4/41
- Cette étude a pour but de comparer les différentes méthodes d’extraction de bourgeons. Cela a permis de doser la teneur et la diversité en métabolites secondaires des extraits finaux, pour chaque méthode. Les conclusions de l’étude mettent en avant la méthode du Dr Pol Henry (eau/éthanol/glycérine – non dilué) car elle permettrait une distribution et des taux de métabolites secondaires plus importants que la méthode de la pharmacopée européenne (éthanol/glycérine – dilué 10 fois).
Une utilisation potentialisée
Le potentiel des synergies
Il convient de faire la distinction entre mélanger temporairement les plantes et une synergie préparée. Il est précieux de mélanger les bourgeons frais, en proportions jugées adéquates, afin de les faire macérer ensemble. Ainsi le complexe, riche de plusieurs bourgeons, ne subit qu’une seule macération. Le résultat final est ainsi potentialisé.
A qui s’adressent les bourgeons ?
« La gemmothérapie est une véritable médecine de terrain pour toute la famille. »
Les macérats de bourgeons peuvent être utilisés par la majorité des personnes et offrent très peu de contre-indications ou interactions médicamenteuses. Ils ne présentent aucune accoutumance ni effets secondaires. Les bourgeons unitaires conviennent particulièrement aux personnes sensibles, à celles souffrant de troubles chroniques, aux enfants (à partir de 3 ans ou selon l’avis de votre praticien de santé), aux personnes âgées et même pendant la grossesse et l’allaitement pour certains.
Principe d’utilisation
Les macérats de bourgeons se prennent par voie orale, purs ou dilués, en dehors des repas pour un résultat optimal. De manière générale, la gemmothérapie s’utilise en cure de 3 semaines.
Les cures peuvent être renouvelées après un minimum d’1 semaine d’arrêt. L’ingestion des macérats de bourgeons peut se faire dans un support comme un verre d’eau ou une cuillère de miel pour faciliter la prise.
Les différents types de cures
Cure ponctuelle
La cure ponctuelle a généralement une visée curative, pour agir sur un symptôme en particulier, aider le corps à résoudre certaines affections, prévenir certains troubles ou réaliser un drainage saisonnier. Elle peut être poursuivie par une cure longue si nécessaire, pour un entretien à long terme.
Durée : 3 semaines
Cure longue
Les cures longues sont utiles pour les troubles chroniques et s’inscrivent souvent dans la durée. Il peut s’agir de troubles hormonaux (ménopause par exemple), cardiaques, intestinaux, métaboliques (cholestérol) etc. Une seule cure n’est généralement pas suffisante pour ce genre de problèmes, les macérats de bourgeons ont alors besoin de temps pour agir de façon durable. Il se peut toutefois que la posologie ou les traitements utilisés évoluent au cours du temps.
Les cures longues sont généralement privilégiées en gemmothérapie.
Durée : plusieurs mois, avec un rythme de 3 semaines de prise par mois et 1 semaine de pause ou 5 jours sur 7 et 2 jours de pause le weekend.
En phase de stabilisation et d’entretien, il peut être recommandé de prendre les bourgeons
10 jours par mois.

Document réservé à l’usage des praticiens de santé.