Le repos digestif

Le retour au calme après une période chargée en excès, semble le premier point de départ. L’organisme a été quelque peu malmené ou, dans tous les cas, surchargé.

Quel que soit l’inconfort que cela implique pour vous, symptômes légers à moyens : ballonnements, gaz, troubles digestifs, … au plus conséquents : syndrome de l’intestin irritable, colopathie, dysbiose intestinale, … Cette fragilité n’est que la pointe de l’iceberg.

L’intégrité intestinale est essentielle à votre vitalité, à votre immunité et à votre calme nerveux.
L’objectif pour cette nouvelle année serait de restaurer son intégrité intestinale et son potentiel enzymatique.

Cela peut débuter par un calme digestif. Cela ne signifie pas devenir un fanatique du jeune du jour au lendemain. Mais, commencer par s’acclimater à quelques moments de pause.

Un bon réflexe :
Privilégier une cure de bouillon de poule (ou de bœuf) après des périodes de trop plein alimentaire ou suite aux premiers signes de baisse immunitaire.
Riche en collagène, minéraux, acides aminés, le bouillon d’os est une cure de jouvence pour régénérer les intestins.

Et pour vous accompagner dans cette démarche positive, pensez à :

• PERMÉABILITÉ INTESTINALE – restaurer sa barrière intestinale :
  Une synergie de différentes plantes reconnues, d’acides aminés spécifiques et de souches probiotiques pour retrouver une fonction digestive normale, prendre soin de son microbiote intestinal et soutenir son immunité.
• CONFORT DIGESTIF – accompagner les inconforts digestifs :
  Dans le monde végétal, il existe bon nombre de plantes pour soutenir les bonnes capacités digestives.
  La mélisse, la gentiane, la verveine, l’anis vert, le basilic, l’angélique en font partie… autant de belles plantes pour favoriser une digestion tranquille.
• TRANSIPURE– prendre soin de la sphère hépato-intestinale :
  Le pissenlit, le radis-noir et la chlorella, un trio très intéressant contribuant à la détoxination naturelle, à un nettoyage foie/intestins et à la régulation du transit intestinal.

Le manque de luminosité

Même une bonne humeur bien ancrée peut parfois flancher face à une baisse de luminosité sur une longue période. Cela porte d’ailleurs un nom : « dépression saisonnière ».

Certains pays sont plus touchés, certaines personnes également.
Si vous sentez que vous faites partie de la catégorie des personnes qui ressentent une baisse de moral, une humeur plus variable, une difficulté à trouver la motivation pendant les périodes hivernales, c’est peut-être votre cas.

En effet, la lumière stimule l’hypothalamus, la partie de votre cerveau qui contrôle votre rythme circadien. C’est ce rythme naturel qui permet à notre corps de rester en phase avec la journée de 24 heures en faisant en sorte que nos organismes sachent quand se reposer et quand se réveiller.

Lorsque la luminosité change, l’hypothalamus ajuste les phases de votre rythme circadien. Il émet des signaux à votre organisme pour adapter les différentes quantités d’hormones clés. Les niveaux de sérotonine (hormone du bien-être) peuvent baisser, ce qui peut affecter votre humeur.

Notre sélection pour préserver votre humeur :

• ASHWAGHANDA-LOTIER
  Cette plante médicinale ancestrale a pour vertu d’apaiser les périodes difficiles qui se manifestent par l’irritabilité ou l’anxiété. Une belle synergie de 2 plantes pour retrouver un bien-être émotionnel.
• GESTIONS DES ÉMOTIONS
  Une association de 4 plantes qui contribue à la détente, la relaxation, l’harmonie et la régulation des émotions.

Quelques idées :

Janvier – renouer avec une alimentation la moins transformée possible. Ce mois-ci, je ne consomme aucun plat « tout fait ».

Février – je double ma portion de légumes dans mon assiette et je découvre comment en cuisiner des nouveaux. Par ici le daikon, le chou kale, la blette, les salsifis, …

Mars – je limite les excitants au minimum « syndical », exit le café, le tabac, l’alcool, le soda… Choisissez votre addiction préférée et diviser sa consommation par 2 (si, si).

Avril – j’intègre des bonnes sources de graisses dans mon assiette. En variant les huiles : olive, lin, colza, chanvre, noix, … des bons petits poissons gras (sardines, hareng, maquereau, anchois, …) et des oléagineux (amandes, noix, …).

Mai – je diminue fortement les glucides raffinés à index glycémique élevé : pain blanc, farines blanches, sucre blanc.

Juin – si je suis une « laitage addict » je lève un peu le pied sur ma consommation et privilégie le vrai bon beurre de lait cru, le fromage de chèvre et brebis.

Juillet – mes fruits et mes légumes sont bio et je découvre une nouvelle adresse d’un boucher/éleveur qui propose des viandes de qualité.

Août – j’intègre quelques aliments plus « vivants » dans mon assiette. Des graines germées, des micros-pousses, je teste le kéfir, le kombucha, des légumes lactofermentés.

Septembre – j’intègre plus de cru dans mon assiette ou avant mon repas. La betterave, le chou-fleur, le brocoli, la courgette, la carotte, … que de possibilités ! Et je tente des cuissons plus douces en général afin de préserver la grande partie des enzymes, vitamines et minéraux.

Octobre – j’utilise pour mes goûters et pâtisserie de la farine complète d’épeautre, de sarrasin ou de châtaignes et je sucre plutôt avec le rapadura, le miel, les dattes, le sirop d’érable, le sucre de coco, …

Novembre – je cuisine aussi souvent que possible, c’est plus écologique, économique et sain. Vous serez surpris par l’énergie nouvelle après un repas équilibré maison. Terminé le coup de pompe après le lunch, causé par des repas lourds et riches en sucre (pain blanc).

Décembre –  je consomme des protéines animales de façon raisonnée et raisonnable, en limitant au maximum les charcuteries très transformées. J’ouvre ma palette avec les protéines végétales : lentilles, pois chiches, soja, seitan, sarrasin, …

Et hop une année de changements derrière moi où j’ai surtout gagné en santé, énergie et vitalité !